Vers quel investissement enfin rentable se tourner ? Faut-il mettre tous ses œufs dans le même panier ? Les questions soulevées par l’investissement financier sont complexes, et n’appellent pas les mêmes réponses en fonction des profils d’investisseurs. Invest Market vous aide à y voir plus clair, en analysant les particularités relatives aux investissements les plus rentables, et en s’intéressant ensuite aux facteurs de choix.
Quel investissement rentable aujourd’hui ?
Faire un rapide tour des placements les plus populaires est un passage obligé pour se donner une idée de leur attractivité.
Investir en bourse
L’investissement boursier est sans conteste celui qui offre les taux de rentabilité les plus élevés, avec une performance qui se situe sur une moyenne de 7 % sur les 30 dernières années. Deux possibilités s’offrent à vous si vous souhaitez investir en bourse : le placement en actions et le placement en obligations.
Le premier fait de vous un détenteur d’une partie du capital d’une entreprise, ce qui vous permet de toucher des dividendes sur les bénéfices.
Le second, le placement en obligations, est une sorte de prêt que vous faites à une entreprise. Vous touchez donc des intérêts en contrepartie.
Chacun de ces placements financiers présente des performances différentes en termes de rendement : 6 à 10 % par an pour les actions en moyenne, contre 2 à 5 % pour les obligations.
On note donc que l’investissement sur le marché boursier est indéniablement un investissement rentable, mais attention, le corollaire de tout ça est aussi qu’il est le plus risqué. C’est lui, en effet, qui expose le plus à la perte de valeur du capital investi, car il implique de se confronter à la volatilité des marchés. Il n’est pas toujours simple, pour cela, de se risquer sur un actif plutôt que sur un autre, sans une bonne connaissance des marchés financiers.
Si, sur la longueur, les valeurs sont toujours à la hausse, en raison de la croissance économique et de l’inflation, l’attitude des banques centrales due à la crise du Covid laisse planer des incertitudes. Car cette crise a vu s’essouffler de nombreux secteurs, comme celui de l’aéronautique, du tourisme ou des biens industriels. On veille donc désormais à se méfier de ce type d’actifs pour diversifier son portefeuille.
Une bonne diversification des actifs demeure, de fait, l’un des facteurs de succès dans l’investissement boursier, en permettant d’atténuer les risques. Un autre étant de savoir se projeter dans le temps, car les placements les plus rentables en bourse se font sur le long terme.
L’investissement locatif dans l’immobilier
L’immobilier locatif conserve son attractivité en dépit de la crise, car pour l’instant, les taux d’intérêt restent bas et les principaux dispositifs fiscaux sont maintenus. La rentabilité moyenne que vous pouvez espérer d’un investissement locatif dont le rendement locatif se situe entre 2 et 7 % selon le bien immobilier et le type de stratégie locative adopté.
De plus, l’investissement immobilier jouit d’un avantage avec l’effet de levier du crédit, qui permet de s’enrichir en empruntant.
Deuxième gros avantage qui en découle : l’immobilier ne nécessite pas obligatoirement un gros capital de départ, et reste ouvert à un grand nombre d’investisseurs.
2 avantages fiscaux à connaître dans l’immobilier
Un investissement rentable dans l’immobilier sait tirer parti de la fiscalité attractive du secteur. De nombreux dispositifs existent, permettant d’investir soit dans le neuf ou dans l’ancien, ou de choisir aussi entre location meublée ou en nu. On retient parmi eux le régime du LMNP et le mécanisme du déficit foncier.
Le premier est à destination des investisseurs en location meublée, et leur permet, s’ils optent pour le régime du réel, de déduire de leurs recettes locatives imposables, la totalité de leurs charges tout en bénéficiant de l’amortissement comptable. Ce dernier autorise à déduire un quote-part de la valeur du bien, ce qui permet au final d’amortir 100 % de sa valeur. Et si le montant à déduire des recettes est supérieur à celles-ci, il est reportable d’années en années, sans limitation de durée. Résultat : le LMNP est purement et simplement un investissement locatif qui gomme l’imposition.
Le second mécanisme fiscal qui fait encore le succès de l’investissement locatif aujourd’hui est le déficit foncier. Il s’adresse à ceux qui choisissent l’immobilier locatif en nu. Moyennant qu’ils adoptent le régime du réel, ces investisseurs peuvent encore déduire l’intégralité de leurs charges tous les mois des recettes. Si la différence entre les charges et les recettes crée un déficit, celui-ci est leur faveur, car il vient en déduction des revenus imposables sur la durée, avec son report systématique d’année en année sur 10 ans. Le mécanisme du déficit foncier est donc encore un mécanisme qui permet d’alléger sa pression fiscale pour les contribuables dans les tranches de TMI supérieures.
Les points à étudier
On le dit quelquefois, l’immobilier locatif n’est pas pour tout le monde. Il convient d’avoir en tête qu’il comporte des risques, car la vie des investisseurs n’est pas un long fleuve tranquille. Il leur faudra, dans la durée, tabler avec de nombreux aléas, comme des travaux à prévoir dans leurs biens, notamment s’ils louent en meublé. Certains risques locatifs, comme de la vacance ou des impayés ne manqueront pas aussi de se présenter, ce qui contraint toujours à investir avec une bonne épargne de précaution.
Enfin, la base d’un investissement réussi dans l’immobilier reste de bien acheter au départ.
Il faut miser sur des biens bien situés, proches des transports et des commodités telles que les commerces, les écoles et les équipements collectifs. Il faut aussi s’assurer auprès du PLU local que des changements à prévoir dans l’avenir ne risquent pas d’altérer les prix du quartier, dans l’optique d’une revente. Enfin, la population ciblée en matière locative : jeunes actifs, ménage ou étudiants, doit être bien présente dans le secteur.
Le cas des SCPI
Il existe une autre manière d’investir dans l’immobilier locatif sans s’encombrer de gestion locative : investir dans des parts de SCPI, ces sociétés dont l’activité principale est axée sur l’immobilier. Cet investissement a actuellement le vent en poupe, car on y observe des taux de rendement avoisinant facilement les 5 %. Mais attention, le ticket d’entrée y est élevé, entre 10 à 12 %, et le placement ne rapporte pas immédiatement (comptez entre 3 à 9 mois avant de toucher les premiers dividendes).
Il faut aussi songez à bien étudier chaque SCPI pour laquelle ou souscrit, car cet investissement doit se faire de façon diversifiée. Plusieurs SCPI axées sur des secteurs d’activité différents limitent, en effet, les risques de baisse de rendement.
Actuellement, la tendance est plutôt aux sociétés tournées vers la gestion des entrepôts dédiés au e-commerce, ou même à l’habitat durable et de qualité. Les SCPI tournées vers les murs de bureaux ou de commerces sont en revanche en perte de vitesse.
Les placements atypiques
Ces placements financiers d’un genre nouveau attirent aujourd’hui les investisseurs déçus par les produits d’épargne classiques, comme l’assurance-vie ou le livret A, et qui recherchent des placements plus rentables. Passons-en deux en revue : les crypto monnaie et le financement participatif.
Les crypto monnaies
Basées sur une technologie qui a de l’avenir, la blockchain, les crypto monnaies comme le Bitcoin ont vu leurs cours s’envoler ces dernières années. Néanmoins, il convient de savoir que cet investissement est réservé aux spécialistes, car il s’agit de l’actif le plus volatil qui soit. Il concerne, en effet, des marchés jeunes et non régulés, et qui plus est, extrêmement exposés au risque de piratage informatique.
Le financement participatif
Le crowfunding, ou financement participatif, ne vous offrira un rendement qu’à long terme. Il faut attendre, de fait, que les entreprises dans lesquelles on investir fassent des profils. L’autre risque qui existe est aussi que ces entreprises ne fassent jamais de profits. On conseille donc la prudence dans ce type d’investissement, qui sera plutôt privilégié pour diversifier ses actifs.
Quel investissement choisir ?
De simples indices de rendement, suffisent-ils à rendre un investissement intéressant ? Non, cela n’est pas si simple, un bon investissement devant avant tout s’ajuster au profil de l’investisseur, déterminé par ses ambitions personnelles, ses objectifs, son âge, et ses moyens financiers. Pour être plus concret : inutile de miser sur un placement risqué comme la bourse, si vous avez besoin de recettes sûres pour préparer votre retraite, par exemple. Un placement, même très rentable, n’est donc pas adapté à tous.
Il appartient à chacun de déterminer 3 choses pour choisir les placements, qui, pour lui, seront les plus rémunérateurs.
Les objectifs patrimoniaux
Bien les déterminez est un préalable indispensable pour se diriger en matière d’investissement. Les conseillers en gestion du patrimoine établissent pour cela un bilan relatif à chaque investisseur, qui lui permet de faire le point sur sa situation afin de déterminer ensuite une direction pour un conseil en investissement optimal.
Car vos objectifs patrimoniaux ne s’appuient pas uniquement sur ce que vous possédez maintenant, mais aussi sur vos ambitions et vos désirs pour l’avenir. Les points principaux qu’un professionnel va considérer sont :
- la constitution d’une épargne de précaution ;
- l’acquisition d’une résidence principale ;
- le financement des études des enfants ;
- la préparation de la retraite ;
- la volonté de léguer et préparer une transmission.
Définir ses projets patrimoniaux est donc moins une question purement financière, qu’une capacité à se projeter en s’axant sur des placements financiers garantissant une forme de stabilité. Cette perspective s’inscrit, pour cette raison, dans celle d’un projet de vie incluant des évolutions qui peuvent être tant familiales, que professionnelles ou personnelles.
Le niveau de risques
Il n’y pas d’investissement sans risques, mais pour autant, chacun n’est pas prêt à assumer les mêmes… Le goût du risque diffère d’un individu à un autre en fonction de sa psychologie, notamment de sa capacité à affronter l’éventualité de perdre de l’argent. Il est aussi relié à la relative maîtrise des placements financiers, à sa situation et aux moyens dont l’on dispose.
Quatre profils d’investisseurs se distinguent sur le critère du risque : les prudents, les équilibrés, les dynamiques et les offensifs.
Les premiers vont chercher à sécuriser leur capital, et se contenter de rendements plus faibles, associés à un capital garanti sur de courtes périodes.
Les profils plus audacieux misent sur des investissements à plus long terme avec un fort cashflow immobilier, avec des risques associés, souvent avec un investissement autofinancé, dans une optique de gains plus importante.
L’horizon de placement
Cette notion parle de la durée durant laquelle l’investisseur va détenir un actif financier avant de récupérer les fonds. Elle l’aide à définir les bons produits d’épargne, ceux qui cadrent avec son projet de vie.
Un horizon de placement à court terme induit de s’orienter vers des produits d’épargne sans risque et disponibles, ce qui est synonyme de faible rendement. À l’inverse, des fonds bloqués sur de plus longues périodes augurent de rendements plus élevés sur des actifs plus risqués.
Il existe 3 durées moyennes définissant les différents horizons de placement possible.
L’horizon à court terme : les placements sur des durées inférieures à 3 ans
On opte dans ce cas pour des produits d’épargne disponibles comme le livret A, le LDD ou le PEL. Ces placements ne sont plus de tout rentables aujourd’hui.
L’horizon à moyen terme : les placements sur des durées comprises entre 3 ans et 8 ans
Il s’agit de placements intéressant les épargnants soucieux d’investir souvent pour préparer leur retraite ou financer les études de leurs enfants. Ils s’orientent vers les contrats de capitalisation, les unités de compte de l’assurance-vie et les ETF et OPCVM. Ces placements permettent d’éviter la volatilité des marchés.
L’horizon à long terme : les placements sur des durées comprises de plus de 8 ans
Il s’agit toujours d’investissements à plus forte rentabilité, qu’ils concernent l’investissement immobilier ou boursier. Un bien immobilier se conserve toujours sur une longue période, afin d’être entièrement amorti pour profiter éventuellement d’une plus-value à la revente.
Pour ce qui est de l’investissement dans une SCPI, comptez bien conserver vos titres un minimum de 10 ans, car ce placement peu liquide, s’envisage sur cette durée moyenne.
Les investisseurs en bourse bénéficient de plus d’une fiscalité avantageuse, en se tournant vers un compte titre ou un PEA (plan d’épargne en actions).
Rendement et risques sont donc toujours associés en matière d’investissement financier. Il n’est donc pas toujours facile d’évaluer soi-même le bien fondé d’un investissement et les risques qu’il représente dans la durée. Pour ne pas faire des erreurs qui peuvent coûter gros, découvrez ces 5 conseils. Par ailleurs, le recours aux conseils des professionnels est plus que recommandé.
Invest Market, spécialiste de l’investissement locatif clé-en-main, vous propose des investissements étudiés pour leur rentabilité, et en adéquation avec votre profil d’investisseur.