Un simulateur épargne joue un rôle capital auprès des épargnants français. Son utilisation leur permet de calculer le capital final de leurs placements et les bénéfices, entre autres. Cependant, pour profiter des avantages, il faudrait déjà savoir comment utiliser cet outil.
En réalité, un simulateur épargne propose une prise en main très facile. Pour l’utiliser, il suffit de renseigner le capital initial, la durée de l’épargne et bien d’autres informations. Dès lors, l’estimation se fait dans les plus brefs délais selon les réalités du marché. Apprenez-en plus à propos de cet outil pour mieux épargner en 2025.

Qu’est-ce qu’un simulateur épargne ?
Un simulateur épargne est un outil d’estimation chargé de fournir une vue d’ensemble sur les placements. Concrètement, il s’agit d’une calculette qui effectue ses estimations selon les barèmes et limites en vigueur. Les résultats qu’elle fournit sont donc à jour et reflètent exactement les réalités du marché.
Avec un simulateur épargne, les épargnants estiment certaines données importantes de leurs placements. Il peut s’agir du capital initial nécessaire pour réaliser une épargne ou d’un profit donné. Pratiquement, l’estimation peut viser à déterminer l’épargne mensuelle, le capital final, le profit annuel moyen et la période du placement.
Toutefois, pour bien estimer l’une ou l’autre de ces données, il faut d’abord comprendre certaines notions sur l’épargne. Par exemple, la simulation peut dépendre du fait qu’il s’agisse d’un LDDS (Livret de développement durable et solitaire). Les variables diffèrent également si le produit épargne est un LEP (livret d’épargne populaire). C’est autant de notions qu’il faudrait comprendre avant de bien utiliser un simulateur épargne.
Simulateur épargne : pourquoi s’en servir ?
Le simulateur épargne est un excellent moyen pour optimiser les placements financiers. En l’utilisant, le particulier teste les conséquences de certains facteurs sur son épargne. Il a ainsi plus d’indicateurs pour choisir le type de placement qui lui convient (investir sur le long terme avec risque élevé, investir à court terme, etc.).
Une parfaite utilisation de cet outil facilite aussi la sélection des meilleurs placements. Qu’il s’agisse alors de livrets d’épargne ou de contrats d’AV (assurance vie), vous n’aurez aucun mal à opérer le meilleur choix. Comparez juste les bénéfices potentiels de chacun d’eux pour trouver celui qui convient le mieux à votre situation.
L’utilisation de cet outil est aussi l’idéal pour préparer sa retraite et ses projets. En effet, un particulier qui souhaite atteindre un objectif financier peut s’en servir pour connaître le montant nécessaire à épargner. De cette manière, il peut réaliser différents projets comme l’achat d’une résidence principale, etc.
Produits d’épargne ouverts à la simulation en ligne
En matière d’épargne, les Français ont accès à un large choix de produits pour épargner.
Le livret A
Le livret A est un produit d’épargne très accessible. Après l’ouverture du compte, déposez au moins 10 euros pour commencer par épargner. Cette somme est de 1,5 euro pour un livret A ouvert à la Banque Postale. Cependant, il est soumis à un plafond de 22.950 euros pour les personnes physiques.
L’exception est quand même faite aux organismes HLM (Habitation à Loyer Modéré) qui peuvent déposer sur le livret A, sans limites d’un plafond. L’avantage avec ce compte, c’est que les fonds sont disponibles à tout moment.
Le livret LDDS
Le livret LDDS est un produit d’épargne très intéressant sur le plan fiscal. En effet, les intérêts qu’il génère ne sont pas soumis à l’IR (impôt sur le revenu) et aux prélèvements sociaux. De plus, les experts en investissement locatif peuvent investir en toute liberté, du fait de l’absence d’un montant minimum pour épargner.
En réalité, la loi ne précise aucune somme minimale à déposer sur le livret LDDS. Certaines banques exigent tout de même un versement minimum de 15 euros. Quoi qu’il en soit, les fonds épargnés et les intérêts générés sont disponibles à tout moment.
Le LEP (Livret d’Épargne Populaire)
Le montant minimum à verser à l’ouverture d’un compte LEP est de 30 euros. À la suite des opérations, l’épargnant peut déposer au moins 10 euros par transaction.
À l’instar des livrets précédents, l’IR et les prélèvements sociaux ne s’appliquent pas aux intérêts du LEP. De plus, les fonds du livret sont disponibles à tout moment, à condition que le solde du compte soit toujours positif.
Le livret jeune
L’ouverture d’un compte livret jeune nécessite un dépôt d’au moins 10 euros. Lors des opérations financières, les établissements exigent également un dépôt minimum de ce même montant. Cependant, le plafond de ces versements est de 1.600 euros seulement, hors capitalisation des intérêts.
Par ailleurs, ce compte épargne est uniquement accessible aux jeunes de 12 à 25 ans, à raison d’un livret par personne. Le retrait des fonds est soumis à une autorisation parentale pour les mineurs de moins de 16 ans. De 16 à 18 ans, le retrait sera annulé si le représentant légal s’y oppose. Ce n’est donc qu’à partir de 18 ans qu’il peut retirer seul, sans aucun aval.
Le CEL (compte épargne logement)
Le CEL est un compte épargne très avantageux pour les experts en investissement immobilier locatif. Pour l’ouvrir, il faut déposer au moins 300 euros auprès de l’établissement. Le montant des opérations ultérieures peut ensuite descendre à 75 euros minimum.
En matière fiscale, les intérêts des comptes épargne ouverts avant 2018 sont soumis aux prélèvements sociaux, mais pas à l’IR. Ce sont plutôt les CEL ouverts après 2018 qui doivent supporter l’IR et les prélèvements sociaux. Par ailleurs, ce compte reste ouvert à tout retrait dont le montant minimum est de 300 euros.
Le PEL (Plan épargne logement)
Les avantages et inconvénients du PEL sont à considérer pour investir dans l’immobilier. Son ouverture exige un dépôt minimum de 225 euros. Lors de chaque versement, prévoyez au moins 540 euros, sans toutefois dépasser le seuil de 61.200 euros.
La particularité est que les fonds ne sont pas disponibles avant 4 ans, à compter de son ouverture. Passer ce délai, l’épargnant peut prolonger le PEL jusqu’à 10 ans maximum. Dès lors, le compte n’autorise plus les dépôts, mais continue de produire des intérêts pendant 5 ans. Un retrait effectué sur le PEL avant le délai de 4 ans entraîne une clôture automatique.
Le PEA (plan d’épargne en action)
Le PEA est un dispositif qui offre une liberté totale aux investisseurs en matière de montant minimum et de rythme de versement. Cependant, pour l’ouvrir, envisagez au moins 150.000 euros. Un épargnant qui possède un PEA-PME, en plus de ce plan, ne peut pas excéder 225.000 euros pendant les dépôts.
Par ailleurs, la rémunération de l’épargnant ne se détermine pas à travers un taux, mais dépend de la performance des titres du compte. Le retrait des fonds n’est pas non plus automatique et nécessite un délai d’existence de 5 ans depuis la loi PACTE.
Le plan d’épargne retraite (PER)
Le produit d’épargne PER est disponible depuis le 1ᵉʳ octobre 2019. Il s’adresse aux particuliers avec un objectif à long terme. Issu de la loi PACTE, il se subdivise sous trois formes : deux PER d’entreprise et un PER individuel. Avec ce produit, les versements sont volontaires.
Les sommes versées ici bénéficient du principe de gestion pilotée. Pour faire simple, l’épargne se tourne davantage vers des actifs plus risqués quand le départ à la retraite est lointain. Elle s’oriente vers des supports moins risqués lorsque l’âge de la retraite s’approche. La fiscalité demeure également très avantageuse avec la déduction des versements volontaires des revenus imposables.
Calculer sa capacité d’épargne avant d’utiliser un simulateur
Avant d’utiliser un simulateur épargne en investissement immobilier, l’idéal serait de déterminer sa capacité d’épargne. Elle se calcule par la différence entre la somme des sources de revenus mensuels et les dépenses de la même période. Les revenus nets mensuels du particulier regroupent ses salaires, ses pensions, ses allocations et prestations, sans oublier ses revenus fonciers et financiers.
Les dépenses comprennent toutes les charges fixes, notamment :
- les frais d’énergie ;
- le loyer ;
- les prêts en cours et l’assurance ;
- les factures d’internet et téléphoniques ;
- les impôts.
L’investisseur doit aussi tenir compte des dépenses courantes telles que les frais de santé, les frais d’alimentation, l’achat de vêtements, etc. À celles-ci s’ajoutent les charges occasionnelles comme les vacances ou les cadeaux, entre autres. Après ces calculs, il ne reste plus qu’à faire la différence entre les recettes et les dépenses. Le surplus obtenu représente la part à épargner.
Quelles informations pour simuler son épargne en ligne ?
Le calcul précédent est généralement destiné à l’estimation du capital initial à épargner. Bien entendu, un particulier avec des revenus importants peut inverser la situation. Cela signifie qu’il peut chercher à connaître la somme à épargner pour atteindre de tels profits au bout d’une période donnée.
Dans l’un ou l’autre des cas, le simulateur épargne donne toutes les réponses nécessaires. Pour l’utiliser, certaines informations doivent être fournies selon l’objectif. Pour déterminer l’épargne mensuelle, par exemple, renseignez juste la somme finale, le capital initial, le rendement annuel moyen et la durée de l’épargne.
Un investisseur qui désire connaître son capital final fournira différentes informations. Il doit plutôt saisir la somme initiale, l’épargne mensuelle, la durée de l’épargne et le profit annuel moyen. Après la saisie des informations, il n’y a plus qu’à lancer la simulation pour obtenir les résultats. En général, l’utilisation de l’outil n’exige aucune inscription et se fait gratuitement.

Astuces pour optimiser son épargne
Le calculateur d’épargne joue un rôle indispensable pour un investisseur qui souhaite placer de l’argent. Cependant, son utilisation ne garantit pas toujours l’obtention de plus-values immobilières importantes à la fin des placements. Voici des astuces susceptibles de vous aider sur ce point.
Bien choisir les produits d’épargne
Le choix d’un produit d’épargne ne se limite pas à l’estimation des montants. Certains critères influents doivent être étudiés pour mener cette sélection à bien.
- La disponibilité de l’épargne : selon le produit choisi, l’argent placé peut être disponible à tout moment ou non. Par exemple, le choix d’un PER ne permet pas de retirer son épargne à tout instant. Pour éviter ces imprévus, renseignez-vous sur la disponibilité des fonds. Vérifiez si des pénalités existent en cas de retrait.
- Le risque du placement : en investissement immobilier, plus le risque est présent, plus le placement est rentable. Toutefois, cela n’empêche pas la prise en compte de ce facteur essentiel avant d’investir dans l’immobilier locatif. Pour cela, vérifiez s’il existe un risque de perte et assurez-vous que le produit est sécurisé. Procédez également à une estimation pour être sûre de récupérer le capital de départ après placement.
- Le rendement : l’utilisation d’une calculatrice d’épargne permet d’avoir assez de réponses sur le rendement. Cependant, le résultat fourni par l’outil n’est pas le bénéfice net. Pour obtenir ce résultat, considérez la fiscalité et les frais en vigueur.
- L’accessibilité de l’épargne : l’accessibilité d’une épargne dépend de la situation de chaque personne. Par exemple, un investisseur avec des revenus très modestes pourrait peiner à investir dans un PEA. En effet, l’accessibilité prend en compte le versement minimum, la simplicité, l’exigence d’une expertise ou non, etc.
Autres conseils indispensables pour accroître son épargne
Un particulier peut accroître son épargne en recherchant des occasions d’augmenter son taux d’intérêt. En réalité, certains établissements augmentent le taux de rendement dans l’optique d’encourager l’épargne. Cependant, l’offre n’est pas forcément à long terme et peut-être valable pendant une période limitée.
Dans certaines banques, le taux d’intérêt peut croitre selon le solde du produit. Pour finir, un dépôt fréquent sur le compte peut aussi accroître l’épargne.
Les points clés pour bien utiliser un simulateur épargne
Un simulateur épargne facilite l’estimation d’un placement pour une période donnée. Selon le type d’épargne, il détermine le montant initial à investir, l’épargne mensuelle, le profit annuel moyen, etc.
Cependant, avant de l’utiliser, le particulier doit d’abord calculer sa capacité d’épargne. Cela se fait en calculant la différence entre la somme des revenus et celle des dépenses. Le résultat obtenu représente la capacité d’épargne. Avec ce montant, l’épargnant peut déjà avoir une idée du produit d’épargne qui lui convient.
Bien entendu, plusieurs autres critères lui permettent d’affiner ce choix. Grâce à ces informations, il peut réaliser l’estimation de son placement et agir en conséquence. Il peut également accroître ses rendements en profitant de certaines opportunités sur le marché.